Lutte anti-terroriste ou répression politique? Sommaire de l'émission du 11 septembre

« Le niveau de violence des groupes extrémistes militant pour des causes précises qui opèrent à partir du Canada n’est pas aussi élevé que celui d’autres pays, mais demeure une réalité au pays. Ces groupes extrémistes sont enclins à faire des revendications—légitimes ou illégitimes—portant sur la défense de diverses causes telles que les droits des animaux, la suprématie blanche, l’environnementalisme, et l’anticapitalisme. D’autres sources historiques d’extrémistes d’origine intérieure sont moins menaçantes. »


Cet extrait de la Stratégie antiterroriste du Canada qui porte sur les menaces terroristes, liées à de l’« extrémisme d’origine intérieure militant pour des causes précises », traduit bien la portée profondément politique des choix de sécurité de nos gouvernements. En ciblant notamment l’anticapitalisme et l’environnementalisme, le gouvernement du Canada officialise et normalise le profilage politique des militantes et des militants de certains mouvements sociaux, jugés trop radicaux.


La lutte anti-terroriste devient ainsi un prétexte à la répression politique. Dans le vieux débat sécurité versus liberté, le Canada a de toute évidence choisi son camp!

Ce midi, MAIS, l'émission fait place à la dissidence et à la résistance contre le virage autoritaire avec la CLAC, Gaétan St-Pierre - qui fait parler les mots de la rue chez Septentrion - et la commission populaire sur la répression politique qui entame ses audiences publiques demain à Montréal.



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