Creuse toujours - Sommaire de l'émission du 5 novembre 2015

« Les sonnettes d’alarme s’accumulent et pourtant, l’humanité continue de faire l’autruche : exploitation croissante des ressources non renouvelables, pic pétrolier, changements climatiques, crises économiques de plus en plus sévères et rapprochées dans le temps...  (...) pour être prêts à renverser radicalement nos manières de faire, autrement dit, avant que les alternatives à venir soit réellement efficaces, encore faut-il être prêts psychologiquement et spirituellement à encaisser le choc de cet effondrement. (...) Si la fin de la civilisation actuelle apparaît aux yeux de plusieurs comme un scénario catastrophe (il n’y a qu’à voir comment “l’imaginaire de la fin” est représenté, dans la littérature et au cinéma), (...) L’effondrement ouvre de nouveaux horizons, nous permet de refonder concrètement nos sociétés sur de nouvelles bases plus conviviales, plus conscientes des limites de la planète. »

C’est ce à quoi nous invite Caroline Baker dans, L’effondrement. Petit guide de résilience en temps de crise, une nouvelle parution des Éditions Écosociété.

Cette semaine, MAIS, l’émission conclut une série sur les impasses du progrès, entamée le 8 octobre dernier. On commence avec les MAIS-phémérides de la ruée vers l’or avec l’auteur-compositeur-interprète Thomas Hellman. Ensuite, on écoute un dernier extrait de l’émission Objets trouvés, produite par le Centre de recherche en éthique de l’Université de Montréal et que se penche sur la question des vertus civiques. Aux actualités, on parle des derniers rebondissements dans le dossier du projet Energie Est de TransCanada avec Anne-Céline Guyon, porte-parole de Stop Oléoduc Portneuf Saint-Augustin. Enfin, je vous présente le dernier segment tiré d’une entrevue autour du livre Creuser jusqu’où? Extractivisme et limites à la croissance, publié le mois dernier chez Écosociété.

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