Boucler la boucle - Sommaire de l'émission du 7 janvier 2016

« Il y a perpétuellement une raison de s’opposer, inlassablement une réserve à émettre, constamment une objection à formuler. Laboratoire de journalisme indépendant, MAIS, l’émission vise à donner la parole aux voix critiques et progressistes qui articulent la résistance, la remise en question et l’opposition face aux discours de sens commun, formatés et relayés par les médias corporatifs privés et publics. À contre-courant, l’émission investit la marge pour élargir et radicaliser le débat public.
Le journalisme n’est-il pas, au même titre que l’art, “embarqué dans la galère de son temps”? Dans une époque caractérisée par une triple crise écologique, financière et politique, ne serait-ce pas faire preuve d’une certaine lucidité objective que d’affirmer la nécessité d’un changement radical de nos modes de pensée et de vie? »

C’est ce que j’ai tenté de faire à MAIS, l’émission depuis mai 2009, avec quelques itérations et interruptions.

Pour cette dernière émission de la saison, je reviens sur certaines des propositions radiophoniques qui ont été expérimentées dans les studios de CISM. À commencer par la chronique des MAIS-phémérides, un segment sur l’histoire inauguré en janvier 2015 et auquel l’auteur-compositeur-interprète Thomas Hellman a collaboré l’automne dernier. On poursuit avec une création sonore d’Olivier Ginestet réalisée à l’occasion d’un périple de canot-camping dans la réserve faunique de La Vérendrye en septembre. Viendra ensuite une reprise de la radio-compost, une chronique présentée par la coopérative de journalisme indépendant en janvier 2014. Enfin, je vous propose un entretien avec Frédérick Nadeau, un jeune chercheur à l’INRS qui s’est penché dans la revue relation sur l’épineuse question de la « radicalisation ».


Après plus de 350 semaines en ondes, la boucle est bouclée. Avant de conclure, j’aimerais remercier toute l’équipe de CISM qui m’accompagne dans cette aventure radiophonique entamée il y a six ans. 

Je ne vous dis pas à la semaine prochaine, mais je ne vous dis pas non plus adieu…

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